En quelques mots
La Myofasciite à Macrophages (M.F.M.) est un syndrome spécifique, dont l’origine est imputée à l’hydroxyde d’aluminium, adjuvant de nombreux vaccins injectables par voie intramusculaire. C’est une maladie complexe dominée par :
- un épuisement chronique ;
- des myalgies chroniques (d’une durée supérieure à 6 mois) souvent aggravées par l’effort, avec une fatigabilité musculaire invalidante ;
- des douleurs articulaires (d’une durée supérieure à 6 mois) touchant principalement les grosses articulations périphériques ;
- des difficultés neurocognitives (atteinte de la mémoire visuelle, de la mémoire de travail et de l’écoute dichotique) ;
avec très certainement une prédisposition génétique (en cours d’identification). - Environ 1000 cas de M.F.M. ont été identifiés par biopsie musculaire en France, mais cette pathologie de description récente semble très sous-diagnostiquée.
Les conséquences de la M.F.M. sur le plan social sont fortes. Les douleurs et l’épuisement chronique font qu’il est très difficile d’avoir une activité sociale, et l’isolement guette. À titre d’exemple, 78% des personnes qui travaillaient ont dû cesser toute activité professionnelle et 18% ont une activité professionnelle réduite.
Nous menons un combat pour la reconnaissance de notre maladie depuis maintenant 10 ans, et nous avons dû affronter (et affrontons toujours) les dysfonctionnements du système de sécurité sanitaire.
La lésion au site d’injection et les manifestations systémiques
Les lésions histologiques de M.F.M. (au site d’injection des vaccins) n’avaient, jusqu’en 1993, date d’apparition des premiers patients, jamais été décrites dans la littérature mondiale.
La biopsie musculaire pratiquée sur le site de la vaccination montre une infiltration du fascia et du tissu conjonctif péri et endomysial par des macrophages PAS+ contenant des cristaux d’hydroxyde d’aluminium.
Ces lésions sont constantes et persistent de très nombreuses années après l’antécédent vaccinal chez les patients ayant une M.F.M.
Ces données sont opposées à celles jusqu’alors publiées par l’industrie pharmaceutique, pour qui l’injection intramusculaire d’un vaccin aluminique persiste seulement quelques mois au site d’injection chez l’animal. La notion de tatouage vaccinal (défendue par l’industrie pharmaceutique) ne constitue qu’une supposition avancée par certains membres de l’industrie, supposition qui n’a jamais été ni étudiée dans le contexte, ni prouvée.
Jusqu’à présent, le devenir des particules d’aluminium dans le système immunitaire, leur biodistribution dans l’organisme après une injection musculaire et l’innocuité à long terme de l’hydroxyde d’aluminium n’ont pas été établis.
Les recherches menées à l’Hôpital Henri Mondor viennent de montrer chez la souris que la phagocytose par les cellules immunitaires des particules aluminiques dans le muscle injecté favorise leur dissémination dans le système lymphatique, puis sanguin, et leur pénétration retardée par le truchement des monocytes/macrophages dans des organes distants, comme le cerveau, où elles s’accumulent progressivement.
Une prédisposition de nature génétique est soupçonnée depuis longtemps d’être à l’origine de la persistance prolongée de la lésion post-vaccinale et du développement de manifestations systémiques, notamment sur la base d’une proportion faible de M.F.M. détectées parmi les personnes vaccinées, d’une grande fréquence des cas familiaux et d’études expérimentales conduites sur différentes souches de rats.